Die weltliche Schatzkammer in Wien.
par Richart, devant Othon II. Mais avant? En effet, Grégoire IV, écrivant le 22 juillet 1227 â Frédéric II, tournait sa phrase
de fapon si diplomatique, qu’il était impossible de savoir s’il la croyait authentique ou non.
C’est qu’on n'avait pas fait attention â un passage vraiment bien curieux de Thomas Tuscus, chroniqueur du neuvième
siècle. On y lit que cette lance n’était pas celle de saint Maurice, chef de la Légion Thébaine, mais bien celle de l’abbaye de
Saint-Maurice-en-Viennois, oü, dès 855, eile avait été confiée â la garde de l’abbé. ,C’était, disait-il, la lance de Constantin,
insigne du pouvoir, qui ne devait ëtre remise par l’abbé qu’â celui que le souverin pontife désignerait pour l’Empire 1 . C’était
ainsi la lance de Charlemagne qui était restée aux mains du grand électeur lombard, Samson, lequel l’avait remise â Rodolphe,
roi de Bourgogne. Plus tard, Henri l’Oiseleur, de la maison de Saxe, en 920, la lui arrachera. C’est ainsi qu’elle est entrée
dans le trésor de l’Empire d’Allemagne.
Jamais l’empereur d’Autriche n’a soupponné qu’il avait entre les mains l’insigne de l’Empire d’Occident; et Guillaume,
qui voulait ëtre le »Kaiser der Welt«, l’Empereur du Monde, ainsi qu’il l’écrivait, au bas de son portrait chez la comtesse
Morosini, â Venise, en 1913, n’a jamais pensé que l’objet de son désir était entre les mains de ,son brillant second'. Car
c’est â cette lance qu’il rëvait, quand il faisait faire les fouilles d’Aix-la-Chapelle, et qu’il me demandait des renseignements
sur la tombe de Charlemagne. On savait, en effet, que j’étais peut-étre le seul â connaitre le sort de la lance, et c’est pourquoi
on me réclamait, le 21 juillet 1914., ,un mémoire, qui devait _ étre imprimé en frangais en Allemagne, en septembre 1914I. Aussitot
après la guerre, j’ai raconté {Figaro des 4 avril et 2 septembre 1919), que le Kaiser prétendait entrer le 2 septembre 1914
ä Paris, en passant sous l’Arc de Triomphe, précédé de la lance de Charlemagne, insigne de l’Empire d’Occident, et du
Labarum de Constantin, insigne de l’Empire d’Orient, qu’il avait commandé â cet effet â l’abbaye de Marir(!) Laach, sur
les dessins de Mgr Wilper (!). C’était ainsi l’Empereur du Monde qui devait passer!«
NACHTRAG ZU S. 34 UND 48.
Ein Kreuz, das mit dem Reichskreuz verwandt ist und oben in meiner Liste nicht hätte fehlen sollen,
ist das große Kapitelkreuz der Domkirche zu Osnabrück, das ich erst bei meinem zweiten Aufenthalt in
Köln in der Jahrtausendausstellung kennen gelernt habe. Herr Prof. Dr. F. Witte, der im Katalog die Ein
leitung zur Abteilung »Kirchliche Goldschmiedekunst« verfaßt hat, nennt es dort (S. 131) einen von der
Reichenau beeinflußten letzten Ausläufer der Trierer Schule und setzt es um 1050 an. In den Maßen dürfte es
mit dem Kreuz aus St. Maria-Lyskirchen, mit dem es in derselben Vitrine lag, übereinstimmen. Es ist
ein Krückenkreuz, hat ein Vierungsquadrat und an den Enden Rechtecke und zeigt neben reichen Filigran-
ranken, Kameen, (später) angehängten Ringen und einem hübschen Emailplättchen (hinten) auch die Filigran-
bögchen des Reichskreuzes.
Prof. Wittes Publikation des Osnabrücker Domschatzes habe ich leider bis heute (5. Oktober 1925)
noch nicht zu Gesicht bekommen können. A. W.
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